Voitures électriques : 5 idées reçues détricotées

Voitures électriques : 5 idées reçues détricotées

Vous êtes convaincu que la mobilité électrique est la solution pour votre entreprise. Il ne vous reste à présent plus qu’à convaincre vos collaborateurs. Pas de panique, puisque les réponses à ces 5 idées reçues largement répandues transformeront les sceptiques en vrais ambassadeurs de la conduite électrique !

1. « Le marché propose trop peu de modèles »

L’offre en voitures électriques évolue chaque jour. D’après le bureau d’études Jato, le marché européen comptait pas moins de 74 modèles début 2022 alors qu’en 2021, il n’en proposait que 57. Les modèles abordables se sont, eux aussi, multipliés à vue d'œil.

En tous cas, une chose est sûre : les voitures électriques ne feront que gagner du terrain au cours des années à venir, puisque la Commission européenne entend interdire la vente de nouvelles voitures à moteur à combustion à compter de 2035. Les constructeurs automobiles sont très nombreux à répondre à cette ambition en mettant le cap sur une production 100 % électrique. De nombreuses marques telles que Volvo, Renault et Mercedes-Benz se sont ainsi donné pour objectif de ne produire que des modèles électriques d’ici 2030.

Elles répondent ainsi aussi à l’intérêt croissant des consommateurs. Après avoir divulgué ses résultats de vente de 2020, Volvo a annoncé renforcer fortement sa production. Résultat : l’année dernière, l’usine de Gand a produit plus de trois fois plus de voitures électriques qu’auparavant.

2. « L’autonomie des voitures électriques laisse à désirer »

Le conducteur belge parcourt en moyenne moins de 40 kilomètres par jour. Or, l’autonomie moyenne d’une voiture électrique est 10 fois plus élevée : elle peut ainsi parcourir entre 200 et 450 kilomètres environ. Ces véhicules sont par ailleurs de plus en plus souvent équipés d’ensembles de batterie puissants. Résultat : bon nombre de nouveaux modèles affichent une autonomie qui varie entre 500 et 600 km.

Leur capacité se rapproche ainsi progressivement de celle des voitures à essence et au diesel, qui peuvent parcourir entre 500 et 1000 km avec un réservoir plein. Les professionnels travaillent par ailleurs chaque jour au développement de batteries innovantes.

La start-up américaine Our Next Energy (ONE) a ainsi mis au point une batterie très prometteuse du nom de « Gemini ». Elle l’a testée sur une Tesla Model S : ce véhicule a vu son autonomie gonflée à pas moins de 1400 kilomètres. L’entreprise se focalise pour l’instant sur la commercialisation de la batterie Gemini et vise le lancement de la production en 2023. BMW et Bill Gates y croient en tous cas puisqu’ils ont investi dans l’entreprise.

3. « Le temps de charge est trop long »

Le calcul semble simple : avec un ensemble de batterie de 30 kWh et une borne de recharge d’une puissance de 3,7 kW, le temps de charge s’élève à 8 heures environ. Ce résultat découle toutefois de plusieurs erreurs de raisonnement. Puisque si vous adoptez la bonne attitude, il vous faut moins d’une minute pour recharger votre voiture : il suffit pour ce faire

de brancher votre véhicule dès que vous arrivez à destination, et le tour est joué. Pour les voitures à combustion, vous faites le plein quand le réservoir est vide. Avec un véhicule électrique, il faut perdre cette habitude et le brancher dès que vous êtes arrivé. En gros : il ne faut pas vous arrêter pour charger votre voiture, mais la charger quand vous êtes arrêté !

Vous pouvez la recharger au travail, sur le parking du supermarché ou à domicile. Vous disposez ainsi toujours d’une autonomie se situant entre 40 et 90 %. Et sachez qu’avec le temps, ce sera de plus en plus facile. En effet, le gouvernement flamand vise à installer 35.000 bornes de recharge publiques d’ici 2025, ce qui en fait 30.000 de plus que l’année dernière.

4. « La conduite électrique est trop chère »

Ici aussi, il y a une grosse erreur de raisonnement : il ne faut pas prendre en compte le prix d’achat, mais bien le coût total de possession (Total Cost of Ownership ou TCO) Les frais de consommation énergétique et d’entretien d’une voiture électrique sont beaucoup moins élevés.

L’importance de l’impact de ces frais sur votre coût total de possession dépend de votre routine de charge. Prenons un exemple pour clarifier les choses.

* Ces montants sont fournis à titre indicatif.

À DOMICILE AU TRAVAIL AC PUBLIC DC PUBLIC ANNÉE TOTAL*
0% 50% 25% 25% € 1.867,81
75% 20% 0% 5% € 1.338,38
20% 75% 0% 5% € 954, 06

Les avantages fiscaux vous permettent par ailleurs de réaliser directement des économies. En effet, les voitures 100 % électriques sont totalement déductibles depuis 2020. Les véhicules plug-in hybrides le sont également sous certaines conditions. L’achat et l’installation de l’infrastructure de recharge sont aussi fiscalement déductibles.

Il n’est malheureusement pas toujours évident de calculer le coût total de possession. Afin de vous faciliter la tâche, le gouvernement flamand a développé un outil pratique.

5. « Les voitures électriques ne sont pas très confortables »

L’époque où la voiture électrique ressemblait à une petite citadine à l’allure non sportive est bel et bien révolue. Les collaborateurs qui ont l’opportunité d'en choisir une ne voient pas leur catégorie de voiture baisser. Il existe aujourd’hui une voiture électrique adaptée à tout un chacun, que vous souhaitiez un modèle élégant et sportif, une voiture compacte pour circuler en ville ou un véhicule familial pratique.

Pour le même budget que dans le cadre des voitures à carburant, vous disposez par ailleurs de toute une série d’options modernes. La plupart des nouvelles voitures classiques ne sont pas équipées par défaut d’un système d’aide au stationnement, alors que les modèles électriques le sont le plus souvent. Ils sont également équipés des derniers systèmes Infotainment.